Plateforme des ONG Françaises pour la Palestine

« Un boycott légitime - Pour le BDS universitaire et culturel de l’État d’Israël »

9 novembre 2016 - par Armelle Laborie & Eyal Sivan, Editions La Fabrique.

Pour l’État d’Israël, la principale source d’exportation vers l’Occident n’est pas faite de mandarines ou d’avocats, ni même d’armement ou de systèmes sécuritaires : l’essentiel, c’est la promotion d’une image, celle de l’ « énergie créative » pour tout ce qui touche à la culture. « Les produits israéliens comme la littérature, la musique, la danse, le cinéma, l’art, la gastronomie, la science et les technologies, l’architecture et l’histoire sont des domaines culturels susceptibles de toucher les publics cible, particulièrement en Europe » explique un ex-député du parti de gauche Meretz.



Or cette vitrine culturelle, comme le prestige international de l’université israélienne, masquent une tout autre réalité : les liens entre cette université et l’institution militaire, le rôle de l’université dans la recherche de nouveaux outils de combat et de renseignement, la discrimination des étudiants palestiniens, l’absence de protestation contre les guerres menées à Gaza… Et l’évidence que les écrivains, artistes et cinéastes du soi-disant Camp de la paix, d’Amos Oz à Amos Gitaï ou David Grossman, ne sont que des dissidents officiels tout à fait inoffensifs.

C’est cette réalité-là qui explique le succès exponentiel du boycott académique et culturel dans le monde entier – et les réactions très vives du pouvoir israélien contre ce qu’il considère désormais comme une « menace existentielle ». Ce boycott ne concerne pas les personnes mais les institutions et ceux qu’elles soutiennent. Il n’est ni un obstacle au dialogue, ni un frein à l’action d’une « gauche sioniste » muette et paralytique. Il est un mode de résistance pacifique et parfaitement légitime.

Pour la sortie du libre, les auteurs ont entrepris une tournée nationale  :

Dates des rencontres :

 12 novembre, à Marseille, 18h30, Solidaires 13 , 29 boulevard Longchamp
Comité BDS France Marseille.

 14 novembre, à Montpellier, (heure et lieu à confirmer), Comité BDS France Montpellier.

 15 novembre, à Perpignan, 12h, conférence de presse Librairie Torcatis 10 Rue Mailly ; 18h, rencontre de présentation Salle du Travailleur Catalan 44 Avenue de Prades Comité BDS France 66.

 16 novembre, à Toulouse, 18h, Bourse du travail, Comité BDS France Toulouse

 17 novembre, à Bordeaux, (voir notre article), Amphi B 200- Université Bordeaux-Montaigne, Palestine 33 / UJFP

 22 novembre, à Lyon, 18h 30, Bourse du Travail Place Guichard Lyon 3e
Comité BDS Lyon/ UJFP

 24 novembre, à Paris, 18h30, Librairie La Brèche 27 Rue Taine – 75012
BDS France-Paris-/UJFP/Aurdip

 29 novembre, à Saint Nazaire, (heure et lieu à confirmer),Comité Solidarité Palestine Région Nazairienne (CSPRN)

Armelle Laborie, productrice de films pendant de nombreuses années, a également travaillé dans une agence de communication.

Eyal Sivan, est un cinéaste israélien. Parmi ses derniers films : Route 181, fragments d’un voyage en Palestine-Israël (coréalisé avec Michel Khleifi, 2003), Pour l’amour du peuple (coréalisé avec Audrey Maurion, 2004), Jaffa, la mécanique de l’orange (2009) et Un État commun, conversation potentielle (2012).


Union Juive Française pour la Paix


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