Plateforme des ONG Françaises pour la Palestine

La chronologie de la question israélo-palestinienne

19 juin 2025

Depuis le plan Balfour de 1917 jusqu’au génocide dans la bande de Gaza, retrouvez les dates clés et une frise chronologique portant sur la question israélo-palestinienne.



Télécharger la frise aux formats JPG ou PNG.

2 novembre 1917 : déclaration Balfour

Cette déclaration vient appuyer le projet sioniste théorisé par Theodor Herzl pour la création d’un « Etat des juifs » en réponse à l’antisémitisme en Europe de l’Est et en Russie (pogroms) et en Europe de l’Ouest (notamment l’affaire Dreyfus que Theodor Herzl a couvert comme journaliste). Le 1er congrès sioniste, en 1897 à Bâle, encourage la colonisation en Palestine. Pour réaliser ce projet le mouvement sioniste va s’appuyer sur le Royaume-Uni dans la logique impérialiste et colonialiste de l’époque.

Le ministre britannique des affaires étrangères Arthur Balfour « envisage favorablement l’établissement en Palestine d’un foyer national pour le peuple juif et emploiera tous ses efforts pour faciliter la réalisation de cet objectif, étant clairement entendu que rien ne sera fait qui puisse porter atteinte aux droits civils et religieux des collectivités non juives existant en Palestine ». Les musulmans et chrétiens de Palestine (environ 92 % de la population) sont privés de droits politiques réservés aux juifs qui disposeront d’un « foyer national ».
La commission d’enquête américaine King-Crane de 1919 conclut : « les neuf dixièmes de la population sont absolument contre le programme sioniste. Soumettre un peuple qui pense ainsi à une immigration illimitée et à une pression continue, financière et sociale, pour abandonner ses terres serait une violation grossière (…) des droits des peuples. »

Juillet 1922 : le Royaume-Uni reçoit le mandat sur la Palestine

La Société des Nations (SDN) confie au Royaume-Uni le mandat sur la Palestine qui intègre la déclaration Balfour.

11 août 1929 : création de l’Agence juive associée à la gestion du mandat britannique

L’Agence juive pour Israël a été créée pour représenter officiellement les juifs auprès des autorités britanniques sous le mandat de la Palestine. Elle facilite l’immigration juive, l’achat de terres, le développement économique et éducatif, tout en jouant un rôle diplomatique en faveur du projet sioniste.

1936-1939 : grande révolte palestinienne

En 1936 commence la grande révolte palestinienne contre l’occupation britannique et la colonisation juive de peuplement. Publié en juillet 1937, le plan Peel - premier plan de partition de la Palestine - dynamise la révolte. La répression par l’occupant britannique et des milices sionistes est féroce : 5 000 Palestiniens tués dont 250 par des attentats de l’Irgoun, 300 juifs et 262 Britanniques tués, 50 000 détenus, 5 000 maisons détruites, les leaders de la révolte sont déportés, les partis et syndicats disloqués. Le mouvement nationaliste en sort exsangue et divisé.

29 novembre 1947 : plan de partage de la Palestine en deux États et début de la Nakba

Dans le contexte qui fait suite au génocide des juifs en Europe, la résolution 181 de l’Assemblée générale de l’ONU (56 Etats contre 193 en 2025) recommande un plan de partage de la Palestine avec :

  • un « État juif » sur 56% du territoire, alors que la population juive (passée de 8 % en 1917 à 34 %) ne détient que 7 % des terres. Cet Etat comprend 3 secteurs bien distincts dans lesquels résident 955 000 personnes, dont seulement 55% de juifs.
  • un « État arabe » avec aussi trois secteurs séparés où résident 750 000 personnes dont 10 000 juifs.
  • un statut international pour le secteur de Jérusalem et Bethléem.
    Les dirigeants du mouvement sioniste acceptent ce plan comme première étape. Les Palestiniens et les États arabes refusent cette dépossession.
    A partir de fin 1947 les Palestiniens fuient les violences (terreur, massacres, destructions...), c’est le début de la Nakba (catastrophe en arabe). Le Plan Dalet organise le nettoyage ethnique de dizaines de villages comme Deir Yassine et de villes : Jaffa, Haïfa, Safed, Tibériade, Jérusalem-Ouest...

14 mai 1948 : proclamation unilatérale de l’Etat d’Israël, première guerre israélo-arabe

Le 15 mai l’Égypte, la Jordanie, l’Irak et la Syrie entrent en guerre mais sont vaincus, comme la résistance palestinienne. L’armée israélienne continue le nettoyage ethnique.
Un accord d’armistice qui définit une ligne de démarcation (la ligne verte) est signé en 1949 :

  • L’État d’Israël contrôle alors 77 % du territoire de la Palestine d’où 80 % de la population non-juive a été expulsée. Israël n’a jamais défini ses frontières.
  • La Jordanie annexe la Cisjordanie, l’Égypte administre la bande de Gaza.
  • Depuis fin 1947 plus de 500 villages et quartiers ont été détruits, 800 000 Palestiniens ont été expulsés. Après le 15 mai 1948, 10 000 juifs sont expulsés de Cisjordanie.
    La résolution 194 de l’ONU du 11 décembre 1948 reconnait le droit au retour des réfugiés palestiniens.
    Environ 140 000 palestiniens ont pu rester dans le territoire devenu israélien mais parfois dans des villages de déplacés. Ils sont soumis à la loi martiale jusqu’en 1966.

1956 : crise de Suez, seconde guerre israélo-arabe

Après avoir nationalisé le canal de Suez l’Egypte est attaquée par Israël, la France et le Royaume-Uni. Israël occupe la bande de Gaza (1 000 morts) et le Sinaï puis les restitue sous pression américano-soviétique.

28 mai 1964 : création de l’Organisation de libération de la Palestine

L’Organisation de libération de la Palestine (OLP) réunit plusieurs mouvements (Fatah, Front populaire de libération de la Palestine, Front démocratique pour la libération de la Palestine...), associations et syndicats.

5 au 10 Juin 1967 : troisième guerre israélo-arabe, dite « guerre des Six Jours »

Israël attaque l’Egypte, la Syrie et la Jordanie et occupe le Sinaï, la bande de Gaza, la Cisjordanie dont Jérusalem-Est, et le Golan. Environ 350 000 Palestiniens sont expulsés. Jérusalem-Est élargie est annexée par Israël, la colonisation commence.

22 novembre 1967 : résolution 242 du Conseil de sécurité de l’ONU

Le Conseil de sécurité de l’ONU exige « le retrait des forces armées israéliennes des territoires occupés. »
Octobre 1973 : quatrième guerre israélo-arabe
L’Égypte et la Syrie veulent récupérer les territoires perdus en 1967 et attaquent Israël qui est victorieux mais restitue le Sinaï à l’Égypte en 1979 et une partie du Golan à la Syrie.

Septembre 1982 : massacres de Sabra et Chatila

Le massacre de Sabra et Chatila est perpétré du 16 au 18 septembre 1982, envers des Palestiniens du quartier de Sabra et du camp de réfugiés palestiniens de Chatila, situés dans la capitale libanaise, par les milices phalangistes chrétiennes.

Décembre 1987 à 1993 : première Intifada

La première Intifada est un mouvement de résistance populaire et non armé qui réunit tous les pans de la société palestinienne. L’armée israélienne réprime cette révolte. On compte un millier de morts dans la population palestinienne. Tous les partis sont actifs dont le Hamas (« Mouvement de la résistance islamique ») créé en décembre 1987.

15 novembre 1988 : déclaration d’indépendance de la Palestine

Le Conseil national palestinien, parlement en exil à Alger, déclare l’indépendance de la Palestine et reconnait les résolutions des Nations unies (181, 242 et 338) et donc l’État d’Israël. Yasser Arafat, président de l’OLP, renonce totalement au terrorisme.

Septembre 1993 : accords d’Oslo

Dans un contexte marqué par la guerre du Golfe, la fin de la guerre froide et la fin de la première Intifada, Yasser Arafat et le premier ministre israélien Yitzhak Rabin signent à Washington une déclaration de principe négociée à Oslo reflétant l’asymétrie des forces. Arafat reconnait l’État d’Israël et son droit « à vivre en paix et dans la sécurité ». Rabin reconnait « l’OLP comme représentant légitime du peuple palestinien » mais ne reconnait ni l’État de Palestine ni son droit à vivre en paix et dans la sécurité. Les grands dossiers (frontières, colonies, réfugiés, Jérusalem, eau...) doivent être traités plus tard.

25 février 1994 : un colon tue 29 fidèles (et en blesse 129) dans la mosquée d’Hébron.

Yitzhak Rabin, premier ministre, réprime la colère palestinienne et protège la colonie extrémiste d’Hébron. A partir d’avril, des attentats suicides meurtriers sont commis en Israël. Le processus d’Oslo déjà menacé par la poursuite de la colonisation est compromis.

28 septembre 1995 : accords d’Oslo II

Un second accord intérimaire (Oslo 2) du 28 septembre 1995 installe l’Autorité palestinienne (AP), les zones A (3 %, sous contrôle AP), B (27 %, contrôle mixte) et C (70 %, sous contrôle israélien). La colonisation et les check-points se développent et renforcent l’isolement des enclaves palestiniennes (Gaza, Jéricho, Hébron...).
4 novembre 1995 : assassinat d’Yitzhak Rabin par un extrémiste israélien

18 juin 1996 : Benyamin Nétanyahou devient premier ministre

28 septembre 2000 : déclenchement de la deuxième Intifada

En juillet 2020, le sommet de Camp David se solde par un échec devant les exigences des dirigeants israéliens en Cisjordanie dont Jérusalem-Est, sur les frontières et contre le droit au retour des réfugiés.
Cet échec et l’incursion du premier ministre israélien Ariel Sharon sur l’esplanade des Mosquées à Jérusalem-Est déclenchent une seconde Intifada, en partie armée cette fois. L’armée israélienne envahit les villes de la Zone A et assiège la Mouqata’a, le siège de l’Autorité palestinienne à Ramallah.
La répression israélienne est terrible. Près de 5000 Palestiniens sont tués, des massacres ont lieu à Jénine et Naplouse, des milliers de Palestiniens sont détenus. 1000 israéliens sont tués dont 600 lors d’attentats kamikazes.

2002 : début de la construction du mur

L’édification du mur de séparation ou d’apartheid, appelé barrière de sécurité par les autorités israéliennes, a été initiée avec la volonté affichée « d’empêcher les Palestiniens d’entrer en Israël et par là, diminuer le risque d’attentats ». En réalité l’objectif était de compléter la ghettoïsation des Palestiniens entamée avec la création des zones A, B et C issues du processus d’Oslo, d’isoler Jérusalem-Est du reste de la Cisjordanie, et d’annexer des terres et des ressources en eau abondantes.
Le 9 juillet 2004 la Cour internationale de Justice a conclu que le mur était illégal au regard du droit international, pour la raison principale que sa construction empiète sur le territoire palestinien occupé.

6 juin 2005 : annonce du retrait israélien de la bande de Gaza

L’armée israélienne et 8500 colons quittent la bande de Gaza en 2005. Toutes les issues terrestres et maritimes, les mouvements de personnes et de biens restent sous contrôle israélien. Israël accroit ainsi la séparation entre la bande de Gaza et la Cisjordanie.

25 janvier 2006 : victoire du Hamas aux élections législatives palestiniennes

Le Hamas obtient 74 sièges sur 132 durant les élections législatives, organisées sous le contrôle d’observateurs internationaux.

Juin 2007 : début du blocus de la bande de Gaza

Après des affrontements inter palestiniens, le Hamas prend le contrôle de la bande de Gaza en juin 2007. Israël impose immédiatement un blocus quasi total isolant ses habitants du reste de la Palestine et du monde, et réduisant drastiquement leur accès à aux produits alimentaires, sanitaires, au carburant et à l’électricité. Le chômage et la pauvreté explosent.

Hiver 2008-2009 : agression israélienne sur la bande de Gaza

Pendant 23 jours la bande de Gaza subit des bombardements aériens, terrestres et maritimes. 1 400 personnes sont tuées et 5 300 blessées, en grande majorité des civils. 13 Israéliens sont tués, en majorité des militaires.

31 octobre 2011 : la Palestine devient membre à part entière de l’UNESCO

29 novembre 2012 : la Palestine devient Etat observateur non-membre de L’ONU

Eté 2014 : agression israélienne contre la bande de Gaza

Après notamment l’accord de réconciliation Fatah-Hamas du 24 avril, des attaques aériennes puis terrestres ont lieu pendant 51 jours à partir du 8 juillet 2014 : 2 251 Palestiniens sont tués (dont 65 % de civils). 78 Israéliens sont tués dont 64 soldats.

1er avril 2015 : la Palestine devient membre de La Cour pénale internationale (CPI)

La Palestine devient le 123e membre de la Cour pénale internationale de La Haye. Elle peut désormais y agir en qualité d’État et y voter.

23 décembre 2016 : l’ONU condamne La colonisation israélienne

Le Conseil de Sécurité de l’ONU adopte la résolution 2334 condamnant la colonisation israélienne dans le territoire palestinien occupé. Le texte est adopté grâce à l’abstention des États-Unis.

30 mars 2018 : « grandes marches du retour » à Gaza

Les « grandes marches du retour » sont un mouvement de protestation pacifique pour la levée du blocus de la bande de Gaza et le droit au retour des réfugiés palestiniens. La répression israélienne est totalement disproportionnée. Selon l’ONU, 214 Palestiniens sont tués, 16 499 blessés dont 7 000 par balles réelles et 156 amputés.

19 juillet 2018 : loi fondamentale « Israël, État-nation du peuple juif »

La loi fondamentale « Etat-nation du peuple juif » réserve le droit à l’autodétermination au seul peuple juif, érige la colonisation en valeur nationale et supprime l’arabe comme langue officielle aux côtés de l’hébreu. Cette loi institutionnalise l’apartheid israélien à l’encontre de la population palestinienne.

27 avril 2021 : l’ONG Human Rights Watch publie un rapport documentant le régime d’apartheid israélien

Ce rapport confirme celui d’ONG palestiniennes et israéliennes et précède celui d’Amnesty international publié le 1er février 2022 qui fait remonter le régime d’apartheid à la création d’Israël

Avril-mai 2021 : printemps palestinien, appelé aussi Intifada de l’unité

Contre les attaques et démolitions à Jérusalem-Est et l’oppression qui s’aggrave, des manifestations ont lieu dans le territoire palestinien occupé mais aussi dans les camps de réfugiés et en Israël, où se produisent des affrontements entre juifs et Palestiniens dans des villes dites mixtes. Des roquettes sont lancées contre Israël par le Hamas et le Jihad islamique, Israël bombarde la bande Gaza. 256 Palestiniens et 14 israéliens sont tués.

7 octobre 2023 : attaque meurtrière du Hamas en Israël

Le 7 octobre 2023, le Hamas et d’autres groupes armés lancent une attaque meurtrière depuis la bande de Gaza, qui fait plus de 1200 victimes, dont deux tiers de civils. 37 enfants sont tués, 250 personnes sont prises en otage. Face à cette attaque, Israël débute le siège total de la bande de Gaza avec des représailles militaires massives et disproportionnées.

26 janvier 2024 : la Cour internationale de Justice ordonne à Israël de prévenir un génocide à Gaza

Dans une ordonnance, résultant de sa saisine par l’Afrique du Sud, la Cour Internationale de Justice ordonne à Israël d’empêcher d’éventuels actes de génocide et de « prendre des mesures immédiates » pour permettre la fourniture « de l’aide humanitaire à la population civile de Gaza ».

19 juillet 2024 : la Cour internationale de Justice déclare que l’occupation est illégale

Le 19 juillet 2024, la Cour internationale de justice (CIJ) rend un avis consultatif concernant les conséquences juridiques des politiques et pratiques d’Israël dans le Territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est. La Cour conclut que l’occupation prolongée par Israël, ses activités de colonisation et l’annexion de certaines parties de ces territoires sont contraires au droit international. Elle souligne que ces actions violent le droit du peuple palestinien à l’autodétermination et contreviennent à l’interdiction de l’acquisition de territoire par la force. Elle considère en outre qu’Israël a mis en place une situation qui constitue une politique de ségrégation ou d’apartheid. La CIJ rappelle également que tous les États ont l’obligation de ne pas reconnaître la situation illégale résultant de ces actions et de ne pas apporter aide ou assistance au maintien de cette situation. Elle appelle les Nations Unies à prendre des mesures pour mettre fin à l’occupation israélienne et garantir le respect du droit international.

21 novembre 2024 : mandats d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) contre Benyamin Nétanyahou et Yoav Gallant

La CPI délivre des mandats d’arrêt à l’encontre du premier ministre Israélien et de son ancien ministre de la Défense pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité. Les Etats parties au Statut de Rome sont dans l’obligation de coopérer à l’arrestation des deux suspects, notamment en cas de présence sur leur territoire. Les poursuites qui avaient été engagées contre trois responsables du Hamas pour leur responsabilité dans les graves violations du droit international perpétrées le 7 octobre sont abandonnées en raison de leur mort sous les tirs israéliens.
18 septembre 2024 : Résolution de l’Assemblée générale de l’ONU votée par 124 Etats dont la France. Cette résolution s’appuie sur l’avis de la Cour internationale de Justice de juillet 2024 et exige la fin de l’occupation israélienne du territoire palestinien et le démantèlement des colonies avant le 18 septembre 2025.

15 janvier 2025 : accord de cessez-le-feu dans la bande de Gaza

Cet accord conclu entre Israël et le Hamas, négocié sous l’égide des États-Unis, du Qatar et de l’Égypte, prévoit une mise en œuvre en trois phases. La première phase, d’une durée de six semaines, inclut la libération de 33 otages israéliens, principalement des femmes, des enfants et des hommes de plus de 50 ans, en échange de la libération par Israël de centaines de prisonniers palestiniens, notamment des femmes et des mineurs détenus depuis le 7 octobre 2023. Parallèlement, un cessez-le-feu est instauré, accompagné d’un retrait progressif des forces israéliennes de certaines zones de Gaza et de l’entrée quotidienne de 600 camions d’aide humanitaire dans l’enclave. Les phases ultérieures prévoient des négociations pour un cessez-le-feu permanent, la libération de tous les otages restants, le retrait de l’armée israélienne et la reconstruction de Gaza.

Mars 2025 : Israël met fin au cessez-le-feu dans la bande de Gaza

Israël suspend le 2 mars 2025 l’entrée de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza assiégée et reprend les bombardements le 18 mars. En deux semaines, plus de 1 200 Palestiniens sont tués. Des centaines de milliers de Palestiniens de Gazas sont de nouveau déplacés.



Partager / imprimer
Bouton Facebook Bouton Twitter Bouton PDF Bouton imprimer

Rechercher par type de ressources
infographie

Campagne en cours


L’agenda

Dernières publications

8 décembre 2025 Portez la Palestine aux municipales 2026 Entreprises et droits humains Solidarité internationale Politique française

5 décembre 2025 Suivi des actions judiciaires françaises en cours sur la Palestine

5 décembre 2025 Webinaire : L’autodétermination palestinienne face aux plans des puissances étrangères


> Toutes les publications